Récemment, l’arène politique américaine a de nouveau fait des vagues. L’ancien président Donald Trump a déclaré que s’il était réélu, il envisagerait de contourner le processus traditionnel de confirmation du Sénat et de nommer directement les principaux responsables du gouvernement. L’annonce a suscité de nombreuses inquiétudes, notamment au sujet du départ de l’actuel président de la Securities and Exchange Commission (SEC).
Trump a posté sur les réseaux sociaux qu’en tant que prochain président potentiel, il a le pouvoir de décider qui sera le chef de la majorité au Sénat lorsque le nouveau Congrès prêtera serment en janvier 2025. Il espère que le futur chef de la majorité l’appuiera dans la nomination directe des hauts fonctionnaires pendant la période intersessions, évitant ainsi la lourdeur du processus de confirmation et permettant leur mise en place rapide.
La Constitution des États-Unis donne au président le pouvoir de pourvoir les postes vacants pendant les vacances du Sénat. Ces nominations, bien que temporaires et qui expirent à la fin de la session suivante, offrent au Président une certaine souplesse. M. Trump a utilisé ce pouvoir à plusieurs reprises au cours de son premier mandat pour nommer un certain nombre de candidats qui auraient pu avoir du mal à obtenir l’approbation du Sénat.
Il convient de noter que Trump a déjà déclaré publiquement que s’il retournait à la Maison Blanche, il destituerait l’actuel président de la SEC de son poste le premier jour de son investiture. Cependant, les experts juridiques soulignent que le président ne peut pas révoquer directement le commissaire de la SEC sans raison valable. Normalement, lorsque la Maison-Blanche change de mains, les dirigeants de certains régulateurs choisissent de démissionner volontairement, mais rien n’indique que l’actuel président de la SEC ait l’intention de le faire.
Cette série de rhétoriques et de mouvements possibles a déclenché un large débat sur les changements de personnel au sein du gouvernement américain. La déclaration de Trump implique non seulement un changement de direction à la SEC, mais pourrait également affecter les dispositions relatives au personnel d’autres ministères importants. Il sera intéressant de voir si ce contournement des procédures traditionnelles deviendra la norme à l’avenir, et quel impact il pourrait avoir.
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WenMoon
· Il y a 19h
Qu'est-ce que tu veux faire de nouveau ?
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TokenomicsTrapper
· Il y a 22h
saisie de pouvoir classique... j'ai parlé de ce chaos réglementaire il y a des mois pour être honnête
Trump veut contourner les procédures pour nommer des hauts fonctionnaires, le sort du président de la SEC suscite l'attention.
Récemment, l’arène politique américaine a de nouveau fait des vagues. L’ancien président Donald Trump a déclaré que s’il était réélu, il envisagerait de contourner le processus traditionnel de confirmation du Sénat et de nommer directement les principaux responsables du gouvernement. L’annonce a suscité de nombreuses inquiétudes, notamment au sujet du départ de l’actuel président de la Securities and Exchange Commission (SEC).
Trump a posté sur les réseaux sociaux qu’en tant que prochain président potentiel, il a le pouvoir de décider qui sera le chef de la majorité au Sénat lorsque le nouveau Congrès prêtera serment en janvier 2025. Il espère que le futur chef de la majorité l’appuiera dans la nomination directe des hauts fonctionnaires pendant la période intersessions, évitant ainsi la lourdeur du processus de confirmation et permettant leur mise en place rapide.
La Constitution des États-Unis donne au président le pouvoir de pourvoir les postes vacants pendant les vacances du Sénat. Ces nominations, bien que temporaires et qui expirent à la fin de la session suivante, offrent au Président une certaine souplesse. M. Trump a utilisé ce pouvoir à plusieurs reprises au cours de son premier mandat pour nommer un certain nombre de candidats qui auraient pu avoir du mal à obtenir l’approbation du Sénat.
Il convient de noter que Trump a déjà déclaré publiquement que s’il retournait à la Maison Blanche, il destituerait l’actuel président de la SEC de son poste le premier jour de son investiture. Cependant, les experts juridiques soulignent que le président ne peut pas révoquer directement le commissaire de la SEC sans raison valable. Normalement, lorsque la Maison-Blanche change de mains, les dirigeants de certains régulateurs choisissent de démissionner volontairement, mais rien n’indique que l’actuel président de la SEC ait l’intention de le faire.
Cette série de rhétoriques et de mouvements possibles a déclenché un large débat sur les changements de personnel au sein du gouvernement américain. La déclaration de Trump implique non seulement un changement de direction à la SEC, mais pourrait également affecter les dispositions relatives au personnel d’autres ministères importants. Il sera intéressant de voir si ce contournement des procédures traditionnelles deviendra la norme à l’avenir, et quel impact il pourrait avoir.